Comme avec Plouf! quelques années auparavant, Philippe Corentin va exploiter la matérialité de l’album pour servir son récit.
Cette variation sur une histoire pleine d’allers et de retours se prête admirablement au jeu des rabats popularisé notamment par John S. Goodall dans les années 1970-1980.
Mais ici point d’allusion victorienne, le loup est en salopette, l’ogre est un chasseur et il y a des crocodiles dans la rivière qui coule au pied du château: nous sommes dans le monde de Corentin et ce qui est en jeu (en dehors du fait que tout le monde veuille manger tout le monde), c’est le rapport pour le moins circonspect de des enfants aux adultes, comme déjà dans
Totor et Lili chez les Moucheurs de nez.