Édité par Fernand Nathan sans mention de designer, ce jeu bicolore est si beau que l’on ne se lasse jamais de la beauté graphique des combinaisons possibles.
Une collection d’une dizaine de jouets musicaux, au dessin kitsch, épuré, ou bien novateur, mais toujours remarquable. Plus ou moins rares, selon les aléas des distributeurs ou des modes, ils mériteraient d’être dans toutes les salles de jeux.
Séduit par l’aspect imposant de la boîte et par certains signes trompeurs qui sur l’emballage laissent à penser que l’on a ici de quoi construire à échelle enfantine l’acheteur se verra fort déçu de ne pouvoir bâtir qu’une maison de poupée monochrome.
Introuvables dans les magasins de jouets ordinaires, ces cubes sont certes fabriqués en Chine comme beaucoup, mais semble-t-il également réservés à une clientèle autochtone - ou émigrée. La couleur est généreuse (presque laquée) et les motifs, baba-yagesques. Un héritage de l’entente sino-soviétique?
Distribués dans nos contrées par la Compagnie du Jouet (CEJI), ces trois titres signés du professeur Sam S. Rakover et sa bande, sont semble-t-il destinés à humilier papa devant maman sous prétexte de jeu éducatif.
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Cligne Cligne Magazine, une publication du Bureau l’Imprimante
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