Livres
Edward Gorey tout en couleurs, est-ce possible ?
Le retour de Treehorn qui, dix ans après avoir rapetissé, est à nouveau aux prises avec des femmes-tronc et des hommes au visage velu, au milieu motifs monochrome sans pareils.
Tel un personnage de Kafka, le jeune Treehorn est un être solitaire que le monde ne semble pas se décider à considérer.
L’occasion pour Edward Gorey de représenter des enfants en butte à toutes sortes de fantasmes et péripéties: écrasé par un bus pour l’un, brulée vive par des peaux-rouges pour l’autre, cerné par la police pour celui-là, etc.
Un titre mystérieux, une couverture qui n’en dit pas beaucoup plus, les auteurs de ce livre vont nous guider au cœur du mystère sur une quarantaine de pages.
Hormis les deux premières pages, tout le livre est construit sur une seule scène – assez statique au demeurant – que l’artiste parvient à rendre en 20 dessins successifs.
Portée par l’élégant dessin bichrome d’Anne Bozellec, Julie sera sauvée en découvrant que l’identité est une chose plus complexe que ne le croient les parents.
La théorie de la relativité adaptée aux enfants, la variété des perceptions , la complexité des rapports humains, en une série d’images et quelques lignes de texte.
En 1938, Ethel et William R. Scott, éditeurs à New York, proposèrent leur premier catalogue de livres adaptés aux tout-petits.
Quasiment inexistants à cette époque, ces ouvrages furent imaginés avec l’équipe de la Bank Street School selon un principe inédit: associer un auteur ayant une expérience pédagogique à un peintre n’ayant jamais reçu de commande éditoriale.
Tour de force pictural, ce livre n’est pas qu’une ode aux bêtises, cochonneries et autres interdits.
Manifeste féministe à l’usage des petites filles, mais qui inclut les garçons, probablement ce qui fait de cette œuvre la plus intéressante de sa collection.
Prenant ses distances avec les studios Disney, et tirant parti de son installation récente sur la côte Est, Mary Blair commença dans les années 1950 à travailler avec quelques agences de Madison Avenue. On retrouve dans ce cinquième et dernier livre...
1 ... « 6 7 8 9 10 11 12 » ... 18